Volontariat international : Interview d'un VIE

Permettre aux jeunes de découvrir le monde du travail en découvrant le monde tout court c’est ce que propose le Volontariat International. Qui est concerné, pour quelles destinations et avec quelles garanties ?

Interview d’un VIE, Marc, 26 ans, Volontaire International en Entreprise
Avec une formation d’Ingénieur Civil des Mines et un DESS Marketing et Communication des Entreprises, Marc est aujourd’hui responsable d’une ligne de production chez Vallourec société française implantée à Houston (octobre 2004 – mars 2006).

Pourquoi le VIE ?

Après plusieurs mois comme stagiaire ou touriste, j’avais une bonne expérience de l’Asie, mais pas des pays anglophones même si j’ai l’habitude de travailler en Anglais. Partir en VIE aux US, c’était acquérir une expérience sur un poste à responsabilités avec des débouchés et varier les destinations.

Quelle expérience aviez-vous ?

J’ai effectué 2 stages en Chine, 4 en Europe. Je parle 6 langues dont l’anglais couramment. J’ai travaillé en alternance au marketing de l’entreprise qui m’a envoyé en VIE.

Quelles démarches avez-vous effectuées ?

J’ai trouvé 2 postes en VIE sur le site Web de Vallourec, dont l’un correspondait à mon profil d’ingénieur. Partir à l’étranger a été l’élément déclenchant.

Parlez nous de votre expérience actuelle

Vallourec est leader mondial de la production de tubes en acier sans soudure. La filiale qui m’emploie est spécialisée dans leur filetage pour le forage pétrolier. Après 6 mois au service méthodes (Engineering), on m’a proposé la place du responsable d’une des lignes de production qui a été muté en France. J’encadre désormais 15 personnes et dirige le « Groupe d’Amélioration Continue ».

Quels conseils donneriez-vous à un jeune ?

Pour le VIE, il faut cibler la mission avant de choisir un pays. Frapper à toutes les portes (réseaux internes, externes, site civiweb, sites corporate…). Adapter sa lettre de motivation à l’employeur.

Quels sont les points importants à retenir de votre expérience ?

+ : Après 6 mois, on m’a fait confiance pour un poste de management. Je dispose aujourd’hui d’une bonne expérience dans ce domaine, d’une meilleure vision du fonctionnement de l’usine, un atout important pour de futurs postes. J’ai plus d’aisance en Anglais.
– : J’ai voyagé, rencontré beaucoup de monde, mais je suis peu rentré en France (1 fois), mettant entre parenthèse ma famille et mes amis.