C’est un peu les montagnes russes dans les pays du Golfe en ce moment… La crise économique souffle toujours le chaud et le froid sur le continent des Cheïkhs. Alors qu’on agite le drapeau vert au Qatar, nouveau fief de l’expatriation pour les candidats arabophones, on fait plutôt grise mine aux Emirats Arabes Unis. Hôtellerie et tourisme sinistrés, immobilier et finance en deuils, les expatriés ne sont pas à la joie. Et selon une récente enquête, 46% d’entre eux envisageraient de quitter le pays… Pour aller au Qatar, devenu le nouvel horizon de l’expatriation pendant la crise ?
Si l’on en croit les résultats de l’enquête menée aux Emirats Arabes Unis par la société d’étude de marché britannique Yougov, l’heure n’est plus à la fête au pays des pétrodollars… Sur un pannel de près de 800 expatriés intérrogés, 46% d’entre eux songent sérieusement à quitter le pays.
Tous déclarent qu’au moins une de leur connaissance a perdu son emploi localement. Sans doute une conséquence de la crise économique… Qui a laissé sur le carreau de nombreux expatriés travaillant dans les secteurs de la finance et de l’immobilier….
Le Qatar nargue son voisin
Pendant que les Emirats absorbent encore l’onde de choc des mois précédents, L’émirat voisin, le Qatar, se frotte les mains : épargné par la fameuse crise des « subprime » grâce à ses énormes réserves financières et pétrolières, le Qatar essuie la tempête mondiale sans broncher… Avec un taux de croissance qui a frisé les 16% en 2008. Et des investissements massifs dans des grands projets d’infrastrucure (aéroport, autoroutes, immeubles résidentiels).
Pour les entreprises étrangères, les contrats ne sont pas menacés, à l’image des milliards de dollars en jeu pour la société française Vinci Construction. Elle construira le plus long pont du monde entre le Qatar et Bahrein…
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