Nicolas Sanders : un expatrié français en Indonésie… Partie 2

Le permis de conduire : un demi-tour et puis voilà

Concernant le permis de conduire, là encore c’est un choc culturel. En effet, obtenir le permis de conduire en Indonésie signifie montrer à un agent de police que l’on sait démarrer une voiture et faire un demi-tour ! Après avoir payé le timbre administratif on ressort avec le fameux permis. « Il existe maintenant des auto-écoles dans les grandes villes comme Jakarta, que ne peuvent s’offrir que ceux qui en ont les moyens, donc pas grand monde ici ». Nicolas ajoute que sur 235 millions d’habitants, près de la moitié vivent avec au maximum 2 $ par jour !

Si loin de France

Loin de la France certaines habitudes peuvent manquer…
« Avant d’habiter en Asie, je n’étais pas fan du riz, je le suis devenu depuis ;-) ». Nicolas dit s’être bien adapté aux produits locaux même s’il n’a pas osé goûter à tout.
De plus on peut trouver certains produits français puisque c’est une grande marque de distribution française qui est leader en Indonésie ! Il reste tout de même la nostalgie du célèbre camembert accompagné d’un « Bordeaux » mais les vacances en France sont là pour ça.

A la question « qu’est ce qui te manque le plus de la France ? » Nicolas n’a pas peur de répondre « RIEN. A part les gens que j’aime ». Cela ne l’empêche pas de fréquenter d’autres expatriés, français ou autre, et de s’occuper du site internet de la Jakarta International Football League (JIFL).

Et comment vit-on en Indonésie ?

Certains pays permettent d’avoir un niveau de vie bien plus élevé qu’en France. Pour l’Indonésie, Nicolas nous précise que c’est surtout vrai lorsque l’on travaille pour une entreprise étrangère et que l’on est payé selon les conditions de son pays d’origine. « Mais vivre sous les tropiques, à une heure d’avion du lagon bleu, pouvoir manger des crustacés grillés sur la plage, ça n’est vraiment pas désagréable ! ».

Sur le plan médical, le conseil pratique de Nicolas est d’éviter à tous prix les hôpitaux publics et de se tourner vers les cliniques privées. En effet, dans les hôpitaux publics, les médecins sont loin d’être tous bilingues. Il existe une clinique à Jakarta où les médecins ont fait leurs études à l’étranger (Etats-Unis, Europe, Australie) et parlent donc couramment la langue du pays où ils ont étudié et l’anglais. Pour plus d’infos : http://www.globaldoctorjakarta.com/.